Depuis ce début de XXIè siècle le milieu parisien branché s’intéresse à la pop’ philosophie. G Deleuze a inventé ce concept dans les années 1970. L’objet de cette philosophie est la pop’culture, la culture populaire dont la principale caractéristique est d’être produite et appréciée par le plus grand nombre (pop musique, blockbusters,roman de science-fiction…). Sur le site très actuel de la semaine de la philosophie on peut lire :
La « pop’philosophie » que Deleuze avait en tête ne se voulait pas philosophie de tel ou tel objet, de tel ou tel moment, ou de tel ou tel phénomène puisé dans l’air du temps ou le flux de l’époque. Au contraire, il y avait quelque chose d’aristocratique, et en même temps d’un peu pervers, dans l’idée de « pop’philosophie » : une manière d’être encore plus philosophique qu’avant, encore plus abstrait, encore plus conceptuel.
La « pop’philosophie », pour Deleuze, c’était, plutôt qu’une question d’objet, une question d’intensité : est « pop » une philosophie qui peut prétendre à l’intensité de la « pop », à son électricité, à sa puissance de fascination. Telle est donc la « pop’philosophie » que nous défendons : l’art de tirer de la rencontre avec les objets les plus triviaux les conséquences les plus élevées – un art qui, s’il n’est pas excitant, n’est rien.
La véritable pop’philosophie n’est donc pas déterminée par son unique objet (la pop’culture), elle est caractérisée avant tout par une grande force de fascination. Elle est persuasive.
Le Pop’Zen serait par analogie un zen fort et persuasif. Acceptons cette nouvelle définition ! Existe-t-il aujourd’hui ?
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