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Se relier au Cosmos.

Se relier au Cosmos c’est important, c’est notre raison d’être. Pour les animaux c’est automatique, ils sont en relation permanente avec le cosmos. Pour nous, les hommes, c’est plus compliqué. Forcément notre esprit est hyper-puissant mais indompté… Luc Besson vend son film Lucy avec cette idée : nous utilisons 10 % de la capacité de notre cerveau ; alors il invente tout un lot de pouvoirs extraordinaires pour Lucy qui utilise 100 % de son cerveau. Là c’est un peu n’importe quoi ( il s’en amuse sans doute!)…

Tant que nous sommes relier avec le monde des hommes, de la consommation, de la guerre,  du virus Ebola et des avions qui tombent c’est du n’importe quoi  parce que nous ne sommes plus relier avec le Cosmos.

En fait, il suffirait de se déconditionner de ce monde illusoire pour se relier au Cosmos. En temps d’épidémie, de famine, de conflits inter-religieux, de guerres tribales, on risque la mort mais on peut mettre tout ça entre parenthèses : c’est du relatif, c’est illusoire. La vérité est dans ce grand pouvoir que nous pouvons toucher du doigt par la concentration, par zazen(*), par un retour au fondamental, à l’essentiel.

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Il y a mille façons de se connecter au Cosmos.

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Le déni de soi : rapport à l’Ego

Dans une revue locale à la rubrique Santé &Sport je lis un article d’un « coach de vie » P. H. (dans cette même revue nous avons mis un article sur le Zen, qu’est ce que le Zen ?)

Ce saboteur intérieur, celui qui vous dit qui vous êtes, qui définit et interprète la moindre de vos expériences.  Il est le juge impitoyable, le bourreau de notre vie intérieure. Il sape notre estime de nous-même comme le ferait notre pire ennemi….Ce qu’il déteste c’est qu’on le remarque : c’est le premier pas à franchir pour l’apprivoiser/ L’apprivoiser n’a pas de fin « l’amour de soi est une idylle qui ne finit jamais » disait Oscar Wilde… Dialoguer avec lui…c’est aussi reconnaître l’enfant qui n’a pas été comblé et dont les désirs insatisfaits laissent un sentiment de manque.

Oscar Wilde a dit plein de choses intéressantes : « Il est des moments où il faut choisir entre vivre sa propre vie pleinement, entièrement, complètement, ou traîner l’existence dégradante, creuse et fausse que le monde, dans son hypocrisie, nous impose ». Voir mon article sur l’inertie du monde !

Dans le zen on vous parle de votre ego et on écrit l’Ego avec une majuscule. On vous demande de ne pas l’écouter, de ne pas répondre à tous vos désirs tête baissée, de laisser un peu d’espace pour prendre les commandes. On comprend cela quand on pratique zazen la méditation assise.

Ici notre ami P. nous parle d’un saboteur intérieur qui est votre juge impitoyable. Il n’a pas tord, je vois bien de quoi il parle. Dans nos moments de fatigue, si on ne se repose pas, on chute vite vers la déprime, le découragement et le déni de soi.  Il s’agit d’un sentiment de déconsidération envers soi-même. On refuse de se reconnaitre une valeur.

Dans le bouddhisme on reconnait une grande valeur à tout être vivant, et une valeur encore plus grande aux hommes qui ont tous en eux  la nature de bouddha  de naissance, et le potentiel pour devenir  bouddha durant cette vie ou les prochaines.

Ce qu’il déteste c’est qu’on le remarque…

Pendant zazen on observe nos pensées qui passent et on regarde d’un regard extérieur cet Ego qui monopolise les 99% de notre temps en période ordinaire. L’Ego se fout pas mal qu’on le remarque, il est bien plus fort pour s’en glorifier, se renforcer. On cherche à l’abandonner adroitement et ce n’est pas facile. Tout ce que vous entreprenez, l’Ego s’en empare et s’en glorifie. Du point de vue de l’Ego vous êtes le plus beau, le plus intelligent, les autres ne comprennent rien…  SI vous n’êtes vraiment pas beau du tout, il vous dit que vous n’êtes pas si mal, que vous avez un côté attendrissant ! L’Ego c’est une vraie mère toujours prête à vous mettre en valeur.  C’est pourquoi cet article m’amuse. Si vous approchez hishiryo(*), l’état de conscience éveillé du zen, l’Ego tente de vous distraire : ça y est ! Tu es le BOUDDHA ! Tu as réussi... En fait on est loin du cliché de P…. l’Ego c’est notre plus grand ami, il ne veut que notre bien, il n’œuvre que pour notre satisfaction. C’est vrai qu’on dirait parfois un enfant polisson qui n’en fait qu’à sa tête. Qui n’a pas mangé goulûment une tablette entière de chocolat au risque d’être malade ? Qui n’a jamais connu l’ivresse d’un verre de vin de trop ? Qui n’a jamais eu ce sentiment insurpassable d’orgueil  de se croire le meilleur ?

Mais rien à voir avec ce saboteur, ce pire ennemi. A vrai dire je me pose des questions sur ce coaching qui consisterait à dire à quelqu’un de sain que son pire ennemi est en lui et qu’on peut le démasquer voire le détruire. Cette thérapie peut marcher pour quelqu’un qui souffre d’un délire paranoïaque de persécution dû à un mauvais traitement dans son enfance,  mais pour nous qui avons eu une enfance privilégiée (du moins je l’espère pour vous !) ça nous parait  totalement à côté de la plaque  !

Donc une fois encore : attention ne prenez pas n’importe quel coach pour n’importe quel symptôme, et revenez à la citation d’Oscar Wilde : vivez votre vie pleinement !

Me reste plus qu’à vous donner la recette du comment on fait pour abandonner adroitement son Ego mais là, il faudra attendre un autre article, j’ai dépassé le longueur admissible !

(*) hishiryo je n’en ai pas beaucoup parler parce que les mots de suffisent pas.  Dôgen nous dit que c’est la pensée dans la non-pensée…pense du tréfonds de la non-pensée, etc…tout un programme !

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Ne rien attendre : oui absolument !

Un prêtre indien dans son temple lit des textes sacrés.

Roland Rech regarde le présent en train de devenir
Roland Rech regarde le présent en train de devenir

Sur cette image Roland Rech et deux disciples sont très attentifs, ils tournent leur regard vers la droite (l’avenir) comme s’ils avaient vu quelque chose qui les intrigue. Lesquels attendent un résultat ?  Tous les cinq !

Roland Rech écrit  sur son site zen-Nice.org :

L’attitude juste consiste à laisser passer toute chose, en se concentrant sur l’action immédiate sans égoïsme.
Il est dit : « Les mains ouvertes, vous pouvez tout recevoir ; les mains fermées, rien ne peut être obtenu.« 

Mushotoku veut dire : esprit qui ne cherche pas à obtenir. Il s’agit de l’attitude où l’esprit ne s’attache à aucun objet et ne cherche ni profit ni résultat.

Ne rien attendre est véritablement le vrai secret, la vraie démarche authentique du moine zen. Travailler n’est pas gagner de l’argent pour vivre, travailler c’est accomplir son acte de charité envers la société …

voir le <Kusen > qui approfondit cette question.