Le regret c’est se retourner en arrière et se demander si l’on n’aurait pas mieux fait de choisir une autre solution. Des chercheurs ont montré que les rats pouvaient avoir ce type de sentiments.
« Pourquoi suis-je entré dans ce restaurant ? L’autre avait l’air mieux ». Si vous vous faites souvent ce genre de réflexion, rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul : Adam Steiner et David Redish, de l’Université du Minnesota, ont montré que dans certains cas, les rats aussi présentent un comportement et une activité cérébrale caractéristiques du regret.
C’est typiquement ce que l’on va découvrir à l’avenir : nous sommes des animaux et les animaux sont comme nous capables d’intelligence, montrant des sentiments, pouvant juger d’une situation, l’évaluer, la corriger ou avoir le regret du mauvais choix.
A contrario certains hommes sont incapables d’éprouver des regrets : en cas de lésions du cortex orbitofrontal (nous dit le même article), mais aussi les psychopathes, les serial killers qui n’ont pas peur de la mort. Ils n’éprouvent probablement aucun regret devant leurs actes de barbarie. Des hommes normaux aussi, voire des enfants, quand le pouvoir de la masse les entraine, peuvent tuer, violer et massacrer d’autres vies portés par la puissance punitive de leur groupe, sans le moindre regret.
Le plus ancien texte bouddhiste (6 siècles après le Bouddha Sakyamuni) nous vient de Nagarjuna: « La lettre à un ami ». Il traite du développement intérieur de l’individu. Des efforts incertains sont mis en œuvre pour la seule obtention de bonheurs incertains et éphémères. A l’évidence quels que soient les succès obtenus, aucune satisfaction durable n’est atteinte de façon profane.
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