Aujourd’hui chacun vous conseillera d’être sur les réseaux sociaux, pour être présent et paraître. A titre personnel j’ai renoncé à Facebook. Ce monde virtuel ne m’intéresse plus. C’est comme pour les jeux vidéos, au début on est fasciné et puis on se lasse. On s’aperçoit qu’on y vit une vie à côté de la vie déjà illusoire en elle-même. « Comptez les « j’aime « , pourquoi faire ? Si je comptais les pouces levés, j’aurais dû me taire depuis longtemps !
Quand on pratique le zen on devrait pourtant mettre un point d’honneur à ne pas paraître. A quoi cela sert-il de laisser son ego à la porte du dojo pour qu’en soi-même on garde une grosse racine vivace et qu’on se répande sur le web ?
Le moine zen lors de sa longue vie terrestre doit s’approcher de plus en plus de la simplicité, du dénuement. Le paraître est abandonné comme une vieille peau après la mue. La notoriété il la fuit. Il avance pas à pas sur le sentier montagneux, il trouve sa cabane dans la forêt et ne la quitte plus.
Faut-il que la cabane soit équipée d’Internet ? Est-ce cela la vie que le moine recherche ?
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